Imad Mohamed Amine
Journaliste, Alger
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Le Centre d’études stratégiques de l’Afrique est un organisme du Département de la défense des États-Unis. Ses publications sont référenciées par Google et placé en premier par le moteur de recherche.
Cela nous incite à considéré de plus près ce Centre, côté cour et côté jardin. D’autant que nous avons reçu plusieurs messages qui s’interrogent sur la pertinence des articles et analyses du Centre.
Pour le présente la notice du site, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique est un organisme du Département de la défense des États-Unis, créé et financé par le Congrès américain, pour l’étude des problèmes de sécurité se rapportant à l’Afrique.
Missions du Centre d’Etudes stratégiques de l’Afrique
Depuis sa création en 1999, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique sert de forum de recherche, de programmes académiques et de plateforme d’échanges d’idées dans le but d’améliorer la sécurité des citoyens en renforçant l’efficacité et la responsabilité des institutions africaines, en soutien à la politique des États-Unis à l’égard de l’Afrique.
Le Centre s’affiche comme un champion de la sécurité pour tous les Africains défendus par des institutions efficaces et responsables devant les citoyens.
Sa mission est de faire progresser la sécurité en Afrique en favorisant l’entente, en offrant une plateforme de confiance favorable au dialogue, en créant des partenariats durables et en catalysant des solutions stratégiques.
Basé au 300 5th Avenue, Building 20, Fort Lesley J. McNair, Washington, DC 20319-50 66, le Centre alimente la polémique chez les panafricanistes, ou chez les Africanistes, nouvelle génération des jeunes intellectuels africains qui aspirent à « rendre l’Afrique aux Africains ».
Ainsi, le Centre est pointé du doigt pour faire la promotion des seules intérêts américains au préjudice de ceux des Africains. En combattant les alliés de l’Afrique, les Chinois et les Russes, surtout, les Américains cherchent à dicter qui est bon et qui est mauvais et qui les Africains doivent fréquenter et qui ils sont mis en demeure de révoquer.
Opérations à visage découvert
Pourtant, sur la notice du site, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique se présente lui-même comme un organisme du Département de la défense des États-Unis, créé et financé par le Congrès américain, et ne s’en cache pas.
Il aurait été doublement coupable s’il avait été présenté comme un tink-thank économique ou un site d’information ou d’expertise; mais une fois que les missions du centre ont été mis sur la place publique, il est de bon ton d’adopter à son encontre une position plus détendue, car il s’agit d’un site qui vous dit clairement qu’il est là pour défendre les intérêts stratégique de l’Amérique sur le continent africain. Ses menées contre la poussée sino-russe dans le continent sont ausso confrontés à des centaines de sites d’informations, de radios locales et de journaux qui défendent les intérêts sino-russe dans le Continent et s’attaque continuellement aux « intérêts impérialistes » en Afrique. C’est de bonne guerre, puisque l’univers informationnel aujourd’hui est construit sur ces bases qui ont consacré la privatisation de l’information.
Moi personnellement, je consulte tous les sites intéressants, je prends ce qui est utile, des chiffres, des expertises ou des données statistiques, et je me détourne de ce qui s’apparente ou peut être lié à de la propagande ou de l’analyse intéressée. Le Centre d’études stratégiques de l’Afrique à le mérite d’opérer à visage découvert; ce qui est déjà une prouesse dans la jungle informationnelle dans laquelle nous évoluons.
Le monde de l’information ne connait pas la neutralité: ce sont des entreprises mises sur rails pour générer du contenu, et le contenu pour produire une opinion. Et chacun sait à quoi s’en tenir en matière d’information.
