• jeu. Sep 19th, 2024

Sahel Media

L'oeil qui ne se ferme jamais sur la triple région maghrébo-saharo-sahélienne

Opérations militaires TARHA NAKAL des armées de l’Alliance des Etats du Sahel, du Tchad et du Togo

Opérations militaires TARHA NAKAL des armées de l'Alliance des Etats du Sahel, du Tchad et du TogoOpérations militaires TARHA NAKAL des armées de l'Alliance du Mali, Niger et Burkina Faso, du Tchad et du Togo
I.Med; journaliste
Des manœuvres militaires conjointes des armées de l’Alliance des Etats du Sahel, du Tchad et du Togo près de la frontière malienne, a rapporté une source militaire nigérienne.

« Depuis le 20 mai 2024, un exercice national d’envergure, baptisé TARHA NAKAL, qui veut dire « amour de la patrie » en langue tamsheq, est en cours dans la région de Tillia, au centre de formation des forces spéciales », a rapporté le bulletin des opérations des Forces armées nigériennes (FAN) diffusé à la télévision publique.

Les armées de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ainsi que celles du Togo et du Tchad prennent part à un exercice conjoint dans la localité nigérienne de Tillia (nord-ouest).

Depuis le départ de la France et des Européens (Serval, puis Barkhane, Tabuka, etc.), le Sahel, dégarni également de ce qui devait une Task Force des pays du champ, est devenu un espace de turbulences sécuritaires extrêmes.

Opérations menées par les Etats du Sahel

« Cet exercice, supervisé par les plus hautes autorités, vise à renforcer l’interopérabilité et la coopération entre les forces militaires des pays participants », a ajouté la même source précisant que cet exercice prendra fin le 03 juin prochain et réunit les forces armées du Burkina Faso, du Mali, du Togo, du Tchad et du Niger.

En plus des « manœuvres tactiques », l’exercice comprend aussi des activités sociales au profit des populations locales, dont des consultations médicales et des opérations chirurgicales.

Tous confrontés au terrorisme

Tous confrontés au terrorisme, le Burkina Faso,le Mali et le Niger sont engagés, depuis quelques mois, dans une lutte commune contre ce phénomène, après avoir demandé et obtenu le départ des troupes françaises.

Réunis le 6 mars dernier à Niamey, les responsables militaires de ces trois pays ont décidé de « fédérer les forces pour relever les défis sécuritaires ».