Bassirou et Sonko sur la voie panafricaniste
Cette belle victoire, qui n’aurait pas été possible si les partisans de Sonko avaient dit “Sonko ou rien”, ne sera complète que si les nouveaux dirigeants du Sénégal rejoignent l’Alliance des États du Sahel qui a décidé de se prendre en charge dans une nouvelle Cédéao qui va pousser la Cédéao historique des épaules.
La nouvelle communauté miniature de l’Afrique de l’Ouest veut vraiment être libre de toutes les anciennes attaches, défendant et servant les seuls intérêts des peuples de l’Afrique occidentale.
La rupture brutale aves les anciens colonisateurs
Les Sénégalais ont élu Bassirou et Sonko uniquement pour la rupture, parce qu’ils souhaitent réellement une rupture avec une Françafrique qui a fait son temps et qui s’affiche aujourd’hui comme une servitude.
Plus que les politiques et les chefs militaires, c’est la panafricanisme qui aura fait pièce à la France et aux Américains au Sahel. Un mouvement social qui a fait resurgir subrepticement les idéaux de Tomas Sankara, Patrice Lumumba et Nelson Mandela.
Les Américains ont vite compris et ont fait en sorte de faire le dos rond, tant au Niger, au Mali qu’ailleurs. Emmanuel Macron a mis du temps pour comprendre. La révocation de la France a été de ce fait, brutale.
Le vent a tourné, et heureux qui sait s’incruster dans la nouvelle configuration.