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Niger-Nigeria : la paix, après une année de brouille et de tension

Août 31, 2024 #Niger-Nigeria, #sahelmedia
Niger-Nigeria : la paix, après une année de brouille et de tensionla paix, après une année de brouille et de tension

Par ALI  ZENNANI 

Journaliste, spécialiste des questions africaines

correspondant du sahelmedia.info dans les pays du Sahel

 

Ali Zennani, Journaliste, spécialiste des questions africaines
Ali Zennani, Journaliste, spécialiste des questions africaines

Le 31 aout 2024

Niger-Nigeria, c’est le dégel, après la brouille, les tensions et les menaces de l’armée du Nigeria, au nom de la Cedeao.

En effet, le chef d’état-major des armées nigérian était en visite à Niamey. C’est la première fois qu’il rencontrait son homologue du Niger depuis le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum en juillet 2023.

Les deux hommes ont insisté sur l’importance de la collaboration face à la menace terroriste au Sahel en signe d’une normalisation des relations entre les deux pays.

Niger-Nigeria, le dégel

Le général Christopher Musa, chef d’état-major des armées du Nigeria, a effectué une visite à Niamey mercredi 28 août 2024.

Après plusieurs mois de bras de fer avec le général Tiani et ses hommes, le Nigéria veut désormais enterrer la hache de guerre avec le Niger.

Cette volonté de faire la paix s’est traduite par la visite de Christopher Musa, Chef d’état-major nigérian qui a été reçu par les autorités militaires à Niamey.

Bazoum, définitivement enterré?

Cette visite symbolise un réchauffement des relations entre les deux pays et un retour à la coopération militaire.

Accueilli avec les honneurs à la base aérienne 101 de Niamey, le général Musa a discuté avec le général Moussa Salao Barmou des moyens de renforcer la collaboration face à la menace terroriste au Sahel.

Les deux chefs militaires ont souligné l’importance d’étendre la coopération, y compris les opérations militaires conjointes et l’échange de renseignements.

Cette normalisation est aussi une façon de dire que la parenthèse Bazoum est définitivement fermée, et que son cas relève aujourd’hui, uniquement des affaires internes du Niger.