La nouvelle instance comprend un président, un rapporteur général et son adjoint, ainsi que des experts.
Ils sont chargés d' »élaborer le projet de texte de la charte devant constituer le document de référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble au Mali », précise le document.
Le Mali à l’heure de la réconciliation
Instaurée auprès du Président de la transition, la commission va travailler pendant deux mois avec un point tous les 15 jours pour le chef de l’État. D4ailleurs, en pleine crise, le Mali s’est doté d’un ministère de la réconciliation pour dépasser les clivages et avancer de nouveau dans le bon sens.
À la fin de sa mission, l’instance en charge du dossier réconciliation remettra à Assimi Goïta le projet de la Charte et un rapport de fin de mission.
Bamako doivent protéger les Maliens, tous les Maliens
Cette réconciliation met en demeure Bamako de protéger les Maliens, tous les Maliens, les azawadis faisant partie, loin de toute surrenchère.
Au final, Bamako en Etat souverain devra étendre son aile protectrice sur tous ses enfants de la même manière et avec la même déférence.