L’ancienne ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla al-Mangouche défend sa rencontre avec Elie Cohen et enfonce Dbeibeh
L’ex-ministre libyenne Mangoush défend une rencontre secrète avec son homologue israélien
Najla al-Mangoush a été suspendue en 2023 à la suite d’une rencontre avec le ministre israélien des Affaires étrangères de l’époque, Eli Cohen, qui a fait craindre une normalisation.
Une sortie médiatique surprenante et qui ressemble à s’y méprendre à une menée contre Dbeibeh, l’objectif étant de la faire chuter au profit du maréchal Haftar, homme fort de Benghazi soutenu par Israël.
L’ex-ministre al-Mangouche contre-attaque
Dans une interview, Najla al-Mangoush a nié que la rencontre controversée visait à ouvrir la voie à l’établissement de relations avec Israël
La ministre libyenne des Affaires étrangères limogée, Najla al-Mangouche, a déclaré qu’elle ne pensait pas que sa rencontre en 2023 en Italie avec le ministre israélien des Affaires étrangères de l’époque, Eli Cohen, était « mauvaise».
S’adressant au podcast Atheer d’Al Jazeera, Mangoush a déclaré que la réunion informelle et secrète avait été planifiée à la fois par le gouvernement israélien et par le gouvernement d’unité nationale libyen basé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibeh.
Dbeibeh au courant?
« Je ne pense pas que [la réunion] ait été mauvaise d’un point de vue de principe », a-t-elle déclaré. « Lorsque la réunion avec la partie israélienne a eu lieu, ce n’était pas pour les raisons qui ont été partagées par les médias. La réunion était limitée à des sujets spécifiques et dans un cadre spécifique. »
La rencontre entre Mangoush et Cohen est une première pour les deux pays, la Libye n’ayant pas de relations officielles avec Israël et ne le reconnaissant pas.
La rencontre, rendue publique par Cohen, a déclenché des manifestations à Tripoli et dans d’autres villes de Libye, où des manifestants ont été vus agitant des drapeaux palestiniens et bloquant des routes. La partie israélienne a présenté la rencontre comme un premier pas vers la normalisation.