L’attaque au palais présidentiel tchadien n’a pas abouti et le gouvernement déclare la situation désormais sous contrôle.
Une attaque armée ciblant l’intérieur du palais présidentiel a semé la panique dans la capitale tchadienne il y a une semaine.
Des tirs nourris ont éclaté, suivis du déploiement de chars dans les rues de la capitale et de la fermeture des accès à la présidence.
Attaque du palais présidentiel tchadien
Le ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, a rapidement pris la parole pour rassurer la population lors d’un direct depuis le palais présidentiel, arme à la ceinture et entouré de militaires. «
Je suis actuellement à la présidence de la République où la situation est totalement maîtrisée. Il n’y a aucune crainte, il n’y a rien de grave. […] Toute cette tentative de déstabilisation a été éradiquée», a-t-il affirmé.
Toutes les forces mobilisées
Dans son intervention, le ministre a insisté sur la mobilisation totale des forces de défense et de sécurité. « Nous sommes tous mobilisés, les forces de défense et de sécurité sont mobilisées. […] Nous allons anéantir tous ces rigolos qui pensent qu’ils peuvent mettre en cause l’intégrité de notre pays», a-t-il martelé, tout en appelant les Tchadiens au calme et à la vigilance.Il a également annoncé qu’une enquête était en cours et que le procureur de la République se rendrait sur place pour faire la lumière sur les événements. « Je reviendrai tout au long de la soirée pour vous donner plus de détails. […] Soyez à l’écoute, restez fermes », a-t-il ajouté.
Tentatives de destabilisation
Cette tentative de déstabilisation intervient quelques heures seulement après la visite du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui a rencontré plusieurs responsables tchadiens, dont le président Mahamat Idriss Déby Itno au palais présidentiel. À ce stade, aucun lien entre cette visite et l’attaque n’a été établi.Alors que les autorités assurent que tout est désormais sous contrôle, cet incident met une nouvelle fois en lumière la fragilité du climat sécuritaire au Tchad. Les prochains jours seront cruciaux pour clarifier les circonstances et les responsables de cette attaque.