Le Front de libération de l’Azawad a précisé les conditions de la libération de l’otage espagnol Navarro Joachim; Alger était également dans le coup.
Coup de chapeau donc pour les services de sécurité algériens, en contacts avec les chefs du Front de Libération de l’Azawad jusqu’à la libération de l’otage espagnol Navarro Canada Joachim.
L’otage espagnol libéré sain et sauf
Le citoyen espagnol enlevé la semaine dernière dans le sud de l’Algérie a été libéré par les rebelles du Front de libération de l’Azawad (FLA) et remis aux autorités algériennes mardi 21 janvier.
Le FLA, actif dans le nord du Mali, a récupéré ce citoyen espagnol dans la région de Ménaka, au nord du Mali, où ses ravisseurs s’étaient rendus avant de remettre l’otage au groupe État islamique au Sahel. Les autorités espagnoles ont confirmé, mercredi 22 janvier, la libération.
L’homme a été remis à l’ambassadeur espagnol à Alger, Fernando Moran Calvo-Sotelo, sous la supervision du secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères.
Le FLA explique avoir été en contact avec les autorités espagnoles pendant toute la durée de l’opération. Mohamed el Maouloud Ramadane, porte-parole du FLA, précise le déroulé de cette libération.
Une opération sous la supervision d’Alger
Pour sauver la vie de l’otage, le FLA a eu recours à une médiation de personnes de bons offices, afin que les ravisseurs laissent libre l’otage sans qu’il y ait de coups de feu.
Il n’y a eu aucun versement d’argent. Le FLA a utilisé ses forces militaires, en contact avec les autorités algériennes qui ont déployé une logistique conséquence pour faire aboutir l’opération.
Des détails inconnus
Selon nos sources au Nord-Mali, l’otage avait été monnayé d’abord, avec Nosra, qui a refusé le marché, puis avec l’Etat islamique Daesh, qui a demandé de l’emmener d’abord, en lieu sûr. Les membres du FLA ont exigé aux familles des ravisseurs de sommer leurs enfants de laisser l’otage sur place et que l’opération à foiré.
Pris de court, et sachant que leurs familles courrent un risque inutile, les preneurs d’otages ont préféré laissé l’otage dans un endroit, à la périphérie de Ménaka et ont pris la fuite, laissant le temps aux membres du FLA d’atteindre la cible et de le libérer immédiatement.