• jeu. Sep 19th, 2024

Sahel Media

L'oeil qui ne se ferme jamais sur la triple région maghrébo-saharo-sahélienne

Alger tend la main aux pays du Sahel

Tebboune tend la main aux pays du SahelDes déclalarations amicales qui détendent le climat électrique

Adjou Amélia

Journaliste

En campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre depuis deux semaine, le président algérien et candidat à sa propre succession, Abdelmadjid Tebboune, a été très amical envers les pays du Sahel qualifiés de « pays frères ».

A Djanet pour animer son troisième meeting électoral après ceux de Constantine et d’Oran, le candidat indépendant a rappelé que le Niger, le Mali et la Libye sont « des pays frères ».

« Nous avons été les premiers à défendre le Niger lorsque des pays connus ont appelé à le frapper, et nous continuerons à le défendre, hier comme aujourd’hui, le NIger est un pays frère ».

Les pays du Sahel et le bon voisinage

« Quand certains complotaient contre le Niger, nous étions les premiers à y faire face, nous défendons  les pays voisins », rappelle le candidat Tebboune.

Le candidat indépendant a d’autre part évoqué le combat diplomatique mené par l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU. La voix de l’Algérie s’est fait entendre au Conseil de sécurité. Nous avons défendu la Palestine, le Sahara occidental et tous les opprimés », se félicite-t-il.

Tensions et crise de confiance

Depuis le départ de l’opération française Barkhane, chassé par la junte à Bamako, le Mali s’appuie sur le groupe paramilitaire Wagner, le Mali devient de plus en plus virulent avec son grand voisin du nord, multipliant les déclarations inappropriées et les actions hostiles, telle l’attaque sur Tin-zaouatine, à quelques mètres des frontières avec l’Algérie.

Pourtant, pendant très longtemps, c’était Alger qui résolvait toutes les crises du Nord-Mali et faisait en sorte que la rébellion et Bamako s’assoient à la table des négociations pour trouver une solution politique négociée et acceptable des deux cotés. Ce fut le cas en 1991, en 2006 et en 2015. D’ailleurs ce sont les accoirds de 2015 qui ont permis aux Maliens de vivre en paix pendant huit longues années, avant que le colonel Goïta ne prenne la décision de les mettre entre parenthèses, ouvrant les portes à une crise sans précédent dont il n’a mesuré ni les conséquences ni le cout humain.