En effet, le général Michael Langley, chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique, et le chargé d’affaires Jeremy Berndt ont eu une rencontre avec Khalifa Haftar, commandant de l’armée nationale libyenne, a annoncé mardi l’ambassade des Etats-Unis en Libye sur la plateforme X.
Dans le message, on pouvait lire aussi, “les États-Unis appellent toutes les parties prenantes libyennes à participer de manière constructive au dialogue, soutenu par la Mission de soutien des Nations unies en Libye (UNSMIL) et la communauté internationale“
En allant cautionner Haftar, Washington exacerbe les tensions et les rivalités internes; cette rencontre est d’autant plus curieuse que des tribunaux américains avaient condamné Haftar au début de l’année pour crimes de guerres.
Fort de ses alliances avec des puissances étrangères, Haftar est un obstacle à l’unification du pays sous une même autorité. Les États-Unis, à travers Africom, qui coordonne les opérations militaires américaines sur le continent, veulent garder toutes les cartes en main. Y compris celle d’une intervention militaire.