• jeu. Sep 19th, 2024

Sahel Media

L'oeil qui ne se ferme jamais sur la triple région maghrébo-saharo-sahélienne

Alger dénonce le jeu géopolitique qui se dessine dangereusement au Sahel

un dangereux big reset se met sur railsLes puissances cherchent un nouveau terrain de jeu

 

Imad Mohamed Amine

Journaliste spécialisé dans les questions maghrébines

Alger dénonce le jeu géopolitique qui se dessine dangereusement au Sahel, et de manière plus globale au Moyen-Orient et en Afrique.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dans un discours prononcé lors de sa visite au siège du ministère de la Défense nationale, et télédiffusé le 10 mai au soir, qu’un jeu géopolitique se dessine dangereusement au Moyen-Orient et en Afrique.

Evoquant les relations extérieures de l’Algérie, le président de la République a réaffirmé que l’Algérie est « un Etat pacifique qui respecte tous les pays et ne sera un Etat-satellite d’aucune puissance ».

Alger dénonce le jeu géopolitique qui se dessine dangereusement au Sahel
Alger dénonce le jeu qui se dessine dangereusement au Sahel

Il a ajouté que l’Algérie, souveraine dans ses décisions, est un « Etat libre et ses enfants sont également libres, de même qu’elle est un membre à part entière du Mouvement des Non-Alignés ».

Un jeu géopolitique insidieux prend forme

Il s’est félicité, en outre, des bonnes relations de l’Algérie avec son environnement régional et international, et du « respect dont elle jouit même auprès de ses adversaires », étant un Etat, a-t-il dit, « qui œuvre à instaurer la paix dans le monde ».

Le président de la République a réitéré le soutien de l’Algérie à tous les peuples qui « luttent pour leur liberté », exprimant le rejet de l’Algérie de la généralisation de « l’option militaire dans le monde ».

Les mises en grade d’Alger

Il a mis en garde dans ce cadre contre « le jeu géopolitique dangereux dont les prémices commencent à apparaitre visant à redessiner une nouvelle carte au Moyen-Orient et en Afrique ».

« Nous n’accepterons pas » ce jeu, a-t-il martelé, ajoutant que celui qui « dépassera les limites avec l’Algérie, ne peut que se blâmer »