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Algérie-Tunisie-Libye, un accord historique sur les eaux souterraines du Sahara

Algérie-Tunisie-Libye, un accord historique sur les eaux souterraines du Saharaun accord historique sur les eaux souterraines du Sahara

Amel Adjou

Rédactrice en économie

Algérie-Tunisie-Libye : un important accord sur la gestion des eaux souterraines communes a été trouvé et paraphé.
Quand on sait qu’avec un peu d’eau, le Sahara peut produire des merveilles, on se doit d’être attentif à la gestion des eaux souterraines du désert du Grand Sahara.

L’Algérie, la Tunisie et la Libye ont signé, aujourd’hui, à Alger, un accord portant création d’un mécanisme de concertation sur la gestion des eaux souterraines communes dans le Sahara septentrional.

Votre journal, Djalia.dz va vous en dire plus sur l’accord Algérie-Tunisie-Libye sur les eaux souterraine scommunes.

Algérie-Tunisie-Libye, un accord historique

L’accord a été signé par le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, le ministre tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdelmonem Belati et le vice-ministre libyen des Ressources en eaux, Mohammed Faraj Qunidi.

Un accord trouvé entre les trois pays voisins
Accord historique trouvé pour les eaux du Sahara

Dans une allocution prononcée à cette occasion, Derbal a affirmé que l’accord « ouvre une nouvelle page prometteuse en matière de coordination et de coopération entre nos pays dans un domaine vital, à savoir les ressources en eaux, sur lequel repose tout processus de développement ».

Gestion des eaux du Sahara

Les dirigeants des trois pays, les Présidents Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed et Mohamed Younes El-Menfi sont convenus, lors de la 1ere réunion consultative tenue lundi à Tunis, d’activer au plus vite des mécanismes conjoints pour l’exploitation des eaux souterraines communes dans le Sahara septentrional et d’accélérer la mise en œuvre du projet d’interconnexion électrique des réseaux de transport d’électricité entre les trois pays.

Ils sont également convenus de « créer un groupe de travail conjoint chargé d’élaborer des mécanismes permettant de mettre en place des projets et des investissements conjoints, d’envergure dans des domaines et secteurs prioritaires, tels que la production de céréales et de fourrage et le dessalement de l’eau de mer, ainsi que d’autres projets et programmes de coopération visant à assurer la sécurité hydrique et alimentaire des trois pays », selon le communiqué final de la réunion.