Le général de brigade libyen Mahmoud Hamza, patron du renseignement militaire libyen, a discuté de la coopération dans trois dossiers avec l’armée algérienne
En effet, le directeur du Département du renseignement militaire des forces armées du gouvernement d’union en Libye, le général de brigade Mahmoud Hamza, a évoqué la coopération avec l’armée algérienne dans 3 dossiers liés à la lutte contre le terrorisme, à la sécurisation des frontières et à la formation.
Cela s’est produit lors d’une visite en Algérie au cours de laquelle il a rencontré le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général d’Armée Said Chanegriha, le directeur du département des renseignements algériens et le directeur du service antiterroriste.
Le patron du renseignement militaire libyen à Alger
Le bureau des médias de la « 444e Brigade », que Hamza commande également, a déclaré dans un communiqué que la réunion avait discuté de la création d’un mécanisme d’échange d’informations sur la lutte contre le terrorisme et la drogue, et de l’élaboration de plans stratégiques pour lutter contre la contrebande de toutes sortes et sécuriser les frontières, en plus de convenir de mécanismes de formation entre les deux pays et d’échanger des expériences.
Le dossier de la sécurité des frontières et de la lutte contre la contrebande a été au premier plan de nombreuses réunions qui ont réuni des responsables algériens et leurs homologues du gouvernement d’union nationale au cours de la dernière période.
Des relations loin du maréchal Haftar
Le 4 octobre, le ministre de l’Intérieur par intérim, Imad Trabelsi, a évoqué avec son homologue algérien, Ibrahim Mourad, les perspectives d’une coopération sécuritaire commune entre les deux pays, notamment dans les domaines de la lutte contre la drogue, de la sécurisation des frontières, de la lutte contre la migration irrégulière et renforcer la coopération pour faire face aux défis sécuritaires qui se posent dans la région.
De toute évidence, ces relations algéro-libyennes consacrent la gouvernement d’Union nationale de Tripoli, alors que Haftar, homme fort de l’est libyen, multiplie les démonstrations de force pour attirer Alger dans le camp du plus fort.
Alger s’est toujours tenu avec la légitimité internationale représentée par Tripoli et le gouvernement de Dbeibeh, tandis que d’autres puissances, régionales et internationales, tentent de mettre sur le trône le maréchal Khalifa Haftar.
Un combat à mort agite la Libye par puissances interposés; dans son rôle de va-t-‘en-guerre, le maréchal attend son heure…